Lettre ouverte demandant la liberation des prisonniers politiques et miltaires deMohamed Sam Jichi dit Sam l'africain

Monsieur le Président de la République,

La Nouvelle alliance de la Côte d’Ivoire pour la patrie (Nacip), par notre voix, voudrais, en cette période de fête de fin d’année, vous adresser ce message, pour attirer votre attention sur une situation qui prévaut en ce moment, à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). En effet, une situation malencontreuse qui nous a opposé à une structure concurrente dans la zone industrielle de Koumassi, nous a contraints à un séjour d’une semaine (du 14 au 22 novembre 2013), à la Maca. Souffrez, monsieur le Président, que nous vous épargnons les détails de cette malheureuse affaire dans laquelle notre justice a fait son travail. Nous en profitons pour l’en féliciter.

Monsieur le Président,
Nous avons eu la chance de sortir très vite de cet endroit, mais pendant que nous y étions, nous avons vu des hommes et des femmes : corps habillé et civils. Ils y sont tous pour, dit-on, le même délit : « atteinte à, la sureté de l’Etat ». Mais curieusement, ils ne sont pas encore jugés. Il est certes de votre devoir de mettre de l’ordre dans le pays et protéger les Institutions de la République. Il est également de votre devoir de ne pas y laisser prospérer l’impunité.
Seulement, nous vous invitons à vire, au travers de cette adresse, la difficile séparation entre un père détenu et ses enfants, venus lui rendre la visite hebdomadaire pendant le « jour communiqué ». Nous y avons vu des larmes couler. Nous y avons vu des enfants et leurs mères inconsolables, parce qu’ils vont laisser derrière eux, leurs maris et pères. Nous avons même pleuré avec eux, par instinct paternel et nous avons compris qu’il faut faire quelque chose. Aussi,

Monsieur le Président,
La Nacip voudrait donc vous soutenir et vous encourager à prendre une décision difficile. Celle qui consiste à leur offrir la grâce présidentielle. Oui, nous souhaitons que vous puissiez gracier ces pères de famille, pour que chacun d’eux puisse rejoindre sa famille, afin de permettre à chaque enfant de fêter avec son papa et sa maman. Cette décision, nous en sommes certains, sera approuvée par plus de 98% des Ivoiriens de tout bord politique. Parce que prise dans l’intérêt de la Nation, ainsi que pour tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire. Car, elle donnera forcément un coup d’accélérateur à la réconciliation nationale tant recherchée dans le pays.

Monsieur le Président,
Inutile d’avouer que ce sera le plus beau cadeau de l’année. Pour la réconciliation, pour la paix, libérez tous ceux-là.

Mme Dominique Ouattara,
L’honneur et la lourde responsabilité morale m’impose de me tourner vers vous.
Parce qu’en tant que Première des citoyennes de ce pays, vous êtes considérée comme la maman de tous ceux et celles qui croupissent en ce moment en prison.
Mieux, vous prouvez à chaque occasion, que les enfants ont toujours besoin de l’amour de leurs parents. C’est pour cela que vous ne cessez d’en donner au tant que faire se peu, à ceux des enfants qui malheureusement, n’en ont pas.
Vous êtes particulièrement attachée au devenir des enfants de ce pays. Une des raisons fondamentales pour laquelle vous avez créé la Fondation « Children of Africa ».

Madame la Première Dame,
C’est peu que de dire que l’espoir de tout un peuple repose sur votre amour à l’égard des enfants de Côte d’Ivoire et bien plus, sur votre profonde conviction et vos conseils avisés que vous voudriez bien partager avec votre époux, monsieur le Président de la République, Alassane Ouattara. A l’effet d’offrir ce beau cadeau de Noël à ces enfants yeux larmoyants qui croient fermement que grâce à vous, leurs parents les rejoindront pour de belles fêtes de fin d’année 2013. Et croyez-nous, ce geste va renforcer davantage, votre audience auprès des populations en Côte d’Ivoire. Elles sauront l’apprécier à sa juste valeur, tant au plan national, qu’international.
Dans l’espoir que cette requête pourrait attirer véritablement votre attention, la Nacip voudrait vous exprimer, à vous Madame la Première Dame et au président de la république, sa disponibilité à œuvrer pour la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire.


Abidjan, le 08 décembre 2013

Pour la NACIP
Sam l’Africain
Président National

Sam l'africain (pdt de la NACIP)