Tony O.Elumelu ou l'Afrique qui gagne.

Published on December 11 2013

Tony O.Elumelu ou l'Afrique qui gagne.

Tony O. Elumelu aime les affaires, et le goût du risque. Il est banquier, investisseur et philanthrope. il se veut l’apôtre de »l’africapitalisme ».

Il est né le 22 Mars 1963 à Jos, au Nigeria. Il a passé une maîtrise en sciences et en économie à l ’Université de Lagos. Il est aussi un ancien élève de Harvard Business School. Il est marié et il a cinq filles.

Il s’est fait connaitre en achetant et en transformant Trust Bank standard, il a ensuite réussi avec succès un raid pour acquérir United Bank for Africa (UBA) . En cinq ans, il en a fait un petit empire panafricain avec plus de 7 millions de clients dans 19 pays africains.

En 2010, Elumelu a fondé Heirs Holdings qui investit dans les services financiers, l’énergie, l’immobilier et l’hôtellerie, l’agroalimentaire et les secteurs de la santé. Il adore miser sur des projets mais aussi développer de la richesse sociale à travers le continent. Heirs Holdings, possède des parts dans une centrale énergétique, une usine d’engrais et une unité de production de jus de fruits. Il regarde aussi avec beaucoup d’attention la nouvelle économie digitale et décerne un prix qui récompense les start-up innovantes.

L’un de ses plus beaux coups a été en 2011 le rachat de Transcorp, le conglomérat nigérian – autrefois moribond et rongé par les scandales-, aujourd’hui ultra bien implanté dans le pétrole, le Oil Prospecting Licence 281, et dans l’hôtellerie, Transcorp Hilton Abuja. -Acquisition récente de la centrale d’Ughelli pour 300 millions de dollars (224,2 millions d’euros)

En 2010, il lance la Fondation Tony Elumelu , une organisation philanthropique dédiée à la promotion de l’excellence en matière de leadership et esprit d’entreprise, afin d’améliorer la compétitivité du secteur privé à travers l’Afrique.

Il se dit « allergique » au renouvellement permanent de l’aide internationale. « Nous les africapitalistes faisons rarement du commerce. Nous préférons les activités où nous pouvons créer une dynamique : l’énergie, l’agriculture, les raffineries. Nous ne sommes pas motivés par le profit seulement. »

Sa conviction forte: Pour lui " L’aide internationale accordée au continent africain n’arrange rien. Si nous utilisions ne serait-ce que la moitié de cet argent pour garantir des prêts aux PME, nous pourrions enfin voir un changement. On devrait oser investir dans 1000 entreprises en acceptant que 30 % d’entre elles risquent d’échouer, car 70 % peuvent réussir. Les banques, elles, ne prendront jamais de tels risques. Ce ne sont pas des organisations philanthropiques. Elles savent qu’en prêtant au secteur privé elles vont perdre de l’argent. (…) Nous devons en finir avec la réflexion à court terme. Nous devrions investir sur des horizons temporels qui se mesurent en décennies, et non en trimestres d’exercice. Nous devons cesser la pratique consistant à extraire de la richesse sans réinvestir pour la croissance. Nous devrions bâtir stratégiquement les industries nationales et manufacturières pour soutenir nos économies nationales et faire
croître le commerce intra-africain

Written by Bahin Zaoboun

Published on #Contribution

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