Koua Justin secrétaire national de la JFPI par intérim :"J'ai fait le serment de ne point répondre aux brouteurs politiques!"

Published on March 19 2014

Existe-t-il une lutte des classes entre ceux qui aiment GBAGBO et ceux qui sont payés pour aimer GBAGBO ?

En général, notre engagement politique est la résultante de notre refus de voir l'injustice prospérer autour de nous au risque d'en être victime nous même..

Ce refus plonge ma conscience à moi dans un malaise quand certains des nôtres sont dans des situations déplorables.

Traités comme des moins que rien. Torturés. Emprisonnés. Assassinés.Pour leur conviction. Pour leur ethnies. Pour leur Parti.

C'est pourquoi je refuse de faire droit à cette demande qui veut que je fasse preuve de modération envers ce régime fasciste de Dramane OUATTARA.

Je n'ai pas une grande confiance en leur idée de justice. Surtout quand BLÉ GOUDE est DIBOPIEU Jean Yves sont des otages privés et personnels de HAMED Bakayoko.

Face à leur mépris pour la vie humaine, je suis dans l'obligation de leur rappeler que les ennemis ne tombent pas du ciel, on se les crée.

Et chaque action de torture, de maltraitante, d'emprisonnement de nos camarades orchestrée par HAMED Bakayoko crée des ennemis contre leur régime.

Je suis un ennemi déclaré et consacré à leur régime.Je ne peux admettre que leur régime transforme le quotidien des ivoiriens en enfer.

Donc il nous faut faire face aux épreuves pour délivrer notre Président et notre pays.

D'où la nécessité ici et maintenant, en Côte d'Ivoire, de faire retentir le langage de la rue.

Malheureusement, dans la crise ivoirienne, il y à deux catégories de combattants.

1- Il y a ceux qui sont convaincus de la victoire du Président GBAGBO lors des élections présidentielles de 2010 et qui ne peuvent ne pas défendre la légalité et la légitimité qu'il incarne.

Pour ces derniers, la lutte pour la libération du Président GBAGBO est signe de restauration de notre dignité et notre souveraineté bafouée.

Ceux-là lutte sans calculs. Sans positionnement.Ils luttent pour l'Honneur et la Gloire de leur pays.

2- Il y à ceux qui sont payés pour être des patriotes.Pour ces derniers, on ne doit parler de souveraineté, de drapeau, ni de Patrie, mais d'argent.

Ceux-là, souventes fois, sont payés par l'adversaire pour imiter les souverainistes dans leur combat.

Depuis la crise du 11 Avril 2011, ils sont légions dans notre pays.

Ceux-là sont très gênés quand leur mandant est mis en difficultés.

Ils sont pris entre " laver son image " en s'attaquant à celui qui, pour eux, révèle la laideur morale de leur bienfaiteur, Ou se taire et faire semblant de compatir.

La ruse favorite de ces derniers est de mélanger la vérité et le mensonge.

Or, comme l'enseigne le Maître SANGARE : " Notre devise : Ne jamais faillir à l'honneur ."

C'est d'ailleurs fort de cet enseignement que j'ai du mal à vous prendre au sérieux, vous autres au service du régime moribond de Dramane OUATTARA, ce qui ne devrait guère vous étonner.

Une fois encore pour votre gouverne, depuis le 11 Avril 2011, j'ai fait le serment de ne point répondre aux brouteurs politiques.

Et je ne vous répondrai pas.

DIEU aime GBAGBO!

Koua Justin (SNi de la JFPI)

Koua Justin (SNi de la JFPI)

Written by Koua Justin

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